samedi 1 septembre 2012

Bosnie: Bihac-Sarajevo

Notre premier mionaret, vision transendentale




Nous ne sommes pas en Bosnie depuis une demi-heure que nous tombons nez a nez avec notre premier minaret. Leo doit s'arreter, les yieux ecarcilles. Nous ne pouvons pas croire, qu'a la simpel force de nos mollet, nous sommes la, devant ce paysage grandiose. Depuis notre pont de vue, nous  surplombons le dome de la mosquee qui elle-meme se trouve sur une colline dans un ecrin  de verdure. A l'arriere plan, la paine s'etand, a l'horison des montagnes vertes pales et le ciel toujours bleu mat qui offre une transition douce aux beiges clair des sommets, nous sommes subjugues. Nous descendons et traversons la plaine jusqu'a Bihac ou il reigne une atmosphere morme, nous sommes au premeir jour du Barjam, fete musulman de 3 jours, celebrant la fin du ramadan. Une riviere aux eaux limpides et sauvages traverse la ville. Une visite au cafe internet, nous confirme la venue de Francois, amis de Leo, le 15 septemble a Dubrovnik. Encore une rejouissance!

Il se fait tard et nous longeons la route principale en demandant l'hosiptalite. Apres avoir essuye plusieurs refus et reorientations, on nous instale dans le chantier/ruine d'une maison tout a cote de celle de nos hotes. La mere de famille parle allemand, elle a traviller en Allemagne. En realite beaucoup des obsniacques que nous avons rencontres, ont exerce en Europe de l'Ouest, aimant leur terre, ils viennent y passer leurs vacances. Elle s'interesse a notre periple, prend le temps de nous mettre a l'aise et s'offusque presque quand nous refusons, pour ne pas derranger, le cafe qu'elle nous offre. En ce jour de Bajram, l'hospitalite est un devoir encore plus qu'en n'importe quelle autre occasion! Sans notre accord mais avec toute notre gratitude, elle nous apportera un plat de legume, du cafe et du gateau, pour le desert et au matin egalement. Nous sommes toujours subjuges par l'accueil qui nous est reserve.


Drole d'emplacement de camping



Les montagnes bosniaques sont d'une beaute indescriptible. Le relief ressemble un peu a celui du Juras mais en beaucoup plus grand et moins habite.  Les vallees immenses s'etallent a perte du vue avant d'aller se perdre dans les forets de sapins sur le flanc des collines. Une multitude de tons de vert, beige, ocre, orange baignes de la lumiere du soleil haut dans le ciel. Nous sommes sous le charme. les villages sont petits et bienque les impaces de balles sur les facades des maisons rappellent la guerre recentes, beaucoup d'entre elle sont en rennovation ou en voie de l'etre. 

Les mots sont incapable de dire comme c'est beau


ces petits silos a l'ancienne trouvent l'admiration de Jean-Da, il parsement partout la campagne et servent de fourrage pour les vaches qui tachettent les chambre attachees a leur piquets, ici pas besoin de cloture.
A Bosni Petrovac nous nous ravitaillons en eau a la fontaine de la mosquee. Une homme arrive pour la priere de 17h00. "D'ou vennez vous?". "De Suisse!". "D'Yverdon?". Nous sommes sous le choc, comment cet homme peut il connaitre ce bled a l'autre bout de l'Europe. Un voisin y travaillerait... Mais pas le temps de parler c'est l'heure, il nous invite a suivre la ceremonie religieuse, Jean-Da assi dans le fond de la salle, moi depuis le seuil de la porte. Je suis en short et n'ai pas de foulard pourme couvrir la tete. Incroyable, sans rien n'avoir demande, nous assistons au deuxieme jour de notre arrivee dans ce pays, majoritairement musulman  a un office de cette confession. La priere terminee, l'homme empoigne son telephone et quelques coups de fil plus trad, c'est Semso qui arrive et nous propose son jardin pour la nuit. 
S'en suit une soiree digne d'un film comique. Policman (son surnom en tant que fondctionnaire sous l'ancien regime), fervant pratiquant, se prepare pour le pelerinage a la Mec l'an prochain, alors que Semso, le philosophe, prefere les Rolling Stone aux preches du Mohla. Tous deux, tel Lorel et Ardi, passent leur temps a se chercher des noiuses avec humour et bienveillance. Quelles parties de fous rires avons nous partagees. Que de tendresse et de tolerance entre ces deux comperes, qui, quelques annees plus tot, auraient pu etre amenes a se tirer dessus. Quelle lecon pleine d'espoir pour un avenir de paix, d'ouvertuie  et de partage! Policman nous recite des priere et Semso, ferrus d'histoire, raconte. Bosnie Petrovac a ete le cartier general de Tito, des usines communistes, en ruines aujourd'hui, fleurissaient, ce furt aussi le lieu d'affrontement du general avec l'armee allemande et avant la Premiere Guerre Mondale, son universite accueillait des etudiants de l'Europ entiere. Plus la guerre, la premiere, la deuxieme et celle de 1992. Aujourd'hui, l'eglise ortodoxe partage sa cloture avec le cimetiere musulman, "de toutes facon tant que les satelites americains regardent par ici, le calme est assure" plaisante-t-il en avalant tur a tour, un borek, un coca, une lampee de Slivovitch et un cafe, prepare par la voisine et passe par dessus la cloture. Nous sommes dans la cinquieme dimention et c'est les yeux plein d'etoiles que nous allons nous coucher ce soir la.

Reveille au chant du Mezzin depuis le minaret que nous appercevons depuis notre tente, nous perdons le sens de l'orientation, nous sommes tellement depayses! Et nous laissons Semso a ses traveaux de peinture, sa copine est passee hier et elle reclame de l'ordre. Un nouveau sujet de plaisanterie a son arc, il peut maintenat utliser ses journees de contemplation enfumees (les bosniacs fument comme des turcs, elle tetait facile celle la, Semso, je te l'accorde) a trouver des pretextes pour eviter les travax menagers. Une rencontre merveilleuse!

Mir (paix) a toi Semso, Mir a toi Policman, puissent tus les hommes etre aussi sages et drole que vous deux.
Encore une journee a nous en mettre plein les yeux a travers les mointagnes bosniaques. Nous campons au bord de la riviere dans le terrain de l'epiciere apres avoir expliquer, a grand renfort de mimes a chacun des membres de sa famille venus s'enquerir tour a tour de notre presence, ce que nous faisons la. les deux cyclos bresilien que nous avons renconte a la frontiere Croato-bosniaque, nous ont definitivement mentis, ce pays N EST PAS PLAT!!! et c'est epuises que nous echoueons pres d'un lac pour notre pause de midi le lendemain. Un jeune bosniaque, ferus de velo, nous indique un campement pour nous repauser, direction Zelencovac.

Pour visualiser Zelencovac, il faut s'imaginer le chateau de l'incoyable noel de mister Jack perdu au minieu de la foret. Une riviere traverse le camp jalonne de maisonnettes en bois a louer, avec amenagement minimal, ici on fait la cusine sur les feux au peu partout, c'est une territoire sans regles, ou presque. Des originaux de tout poil viennent y passer un moment de detente, y ecluser des caisss de bieres, arrosee de Slivovitch, ici comme en Coratie, c'est ue institution... Nous degustons une cuvee maison au miel avant d'etre tout natuellement invites pour souper par des locaux en vacances. Nous finirons la soiree autour du feu en compagnie de 3 jeunes musiciens parlant l'angalais. Une rencontre superbe au son de la guittare et des eclats de rire tout au long de la nuit. Bien qu' etudiants erudits, certains aspect de la vie de ses jeunes bosniaques, sont restes simples, ils cultivent leur jardin, distillent leur Slivovitch, aiment le grand air et le BBQ. D'aileur leur chancon parlant des repas sur le grill, ressemble a une melodies d'amour. MDR!

Zelencovac, nous allons de surprise en surprise...

Dragan (droite) n'en revient pas de la rigidite du rythme de "Jackely" chancon suisse-allemande interpretee par Jean-Da. Il la reprendra sans se lasser entre deux fous rires. Quand les Gaulois rencontrent les Slaves...
Visionnez l'une des oeuvre du groupe Bedem sur  la page : http://www.youtube.com/watch?v=VYAIcVrjiXg (le chanteur du morceau est celui qui tient la guitare)




Nous restons 4 jours a Zelecovac, nous avions besoin de repos. C'est l'endroit ideal, calme, perdu dans la nature. Le silence ambiant offre la paix interieure et l'ambiance y est pour le moins decontractee. Cepandant, en ce qui nous concerne, c'est interessant d'observer nos reactions respectives a ce changement de rythme. L'energie depensee usuellement dans le pegdalage trepigne ou s'affaisse et parfois cela donne lieu a des chamailleries insoupconnees au quotidien d'itinerants. Comment la securite qu'offre la stabilite geographique offre de l'eau au moulin interieur qui resasse les pensees negatives. Il est temps de reparir...

L'eau du lac avant d'arriver a Jajce est si tranquille que le reflet est parfait

Jajce est ue cite medievale ornee d'un chateau, nous y passpons l'apres-midi a demabuler dans ses faubourgs avant d'entammer une montee de folie vers Kruščica. Qu'on croyait, mais en relatit on se trompe de route et nous nous perdons dans les montagnes. Le paysage est a couper le soufle.,depuis les hauteurs on appercoit pas mois de 8 chaines de collines se superposant en transparence dans le bleu gris de l'horison.  Les riverains issus des minorites chretienne, eleveurs de moutons nous indiquent un fond le vallee pour planter la tente. Adosse a leur voiture dont emerge une musique orientale, trois hommes semblaient nousy attendre en eclusant une pleine caisse de biere. La crainte de Jean-Da pour les ours, les font pleurer de rire et ils nous invitent bientot a partager un pot. C'est totalement irrealiste comme situation!

Au soir venu, nous auront la visite de deux troupeau de moutons venant s'abrever a la fontain toute proche de notre tente, accompagnes de leur bergers. Quel cadeau, un reve eveille que nous vivons, tout est fou, tout va trop vite pour nos esprits, on se croirait coince dans un senario de Kutcuritca!

Eglise de Jajce, maitenant en ruine, qui a accueillis le couronnement du dernier roi de Bosnie




Depuis les montagnes, au soleil descendant




une autre parce de camping peu commune!




De l'authenticite, que ca renplis de positif...


 Le lendemain, ayant retrouve notre route, nous atteignons Travenik, apres avoir suivi notre 1 ere route non asphaltee de Bosnie. La nature est partout, intense, les hommes sont actifs sur les chantiers de rennovation des maisons...
Nous longeons la route principale en direction de Sarajevo, quel contraste, trafic, coup de klaxon. Nous devons parfois nous deporter hors de la chaussee pour eviter les camions. BERK! Nous croiserons moulte centre commerciaux, entreprises et meme un centre d'affaire, l'autre versant du pays!
Notre derniere nuit avec la capitale, nous la passerons dan le jardin de Dragana, notre tente adossee a la petite epicerie qu'elle tient. Nous retrouvons la gentillesse de l'accueil bosniaque, avant de nous elancer a nouveau dans le trafic. Nous restons concentres sur le bitume et ne profitons pas du paysage. Nous entrons dans la capitale sur une semi-autoroute, pas d'autre itineraire nous dit-on... S'en est assez, nous sommes lessives, vivement demain qu'on joue les touristes!

6 commentaires:

  1. Hello Leo and Jean-Da!
    I see, you are moving toward south now! You have great yourney and I hope, that as you go more south in the Balkans you feel more and more freedom! Montenegro is ahead of you!
    You can ride some part of our route - http://www.bikemap.net/route/1448565
    especially I recommend our route from Pluzine to Savnik - it is mostly gravel road in the mountains, where is no commerce at all and the landscapes are great and the people are greater than the landscapes!!!!
    All the best for your trip from me and Monika and our Kseshnitshka (ksiezniczka - princess) ;) Alicja
    We'll be following your journey at your blog, hope you'll have tons of adventures and luckily go where you want!
    Best wishes!
    Tomek

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  2. Little suplement: reading your blog is hard to us - we don't know french at all - and the google.translate leaves much to be desired :/
    But its ok. ;)

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  3. bonjour Léo Jean-Da, toujours de vous suivre "pas-à-pas" (plutôt roue dans roue ...), grâce à vos chroniques régulières et aux photos (très important, les photos !), on découvre des régions, des sites impossibles à connaître sans être sur place et au rythme cyclique. Ramassez des graines de plantes et d'arbres (conifères, etc.) pour les faire pousser plus tard (ça m'intéresse !). Au prochain suivi de route, Gérard

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  4. hey !!!!
    content d'avoir de vos nouvelles, c'est beau ! Vous faites plaisir :) bonne route , cédric et Steph

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  5. Merci merci merci encore pour le temps que vous consacrez à nous raconter votre périple. J'en pleure à chaque fois, d'émotions, de gratitude envers les gens qui vous accueillent et un peu aussi parce que vous me manquez!
    Vos photos sont magnifiques et j'imagine que vos mollets sont devenus de vrais jambons!!
    Je vous embrasse bien fort (et toute la famille aussi!)

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  6. et je viens de me rendre compte que mes précédents commentaires n'avaient certainement jamais été publié! les mystères de l'informatique...

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